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Virginie Wachter

Auto portrait de Virginie la créatrice de Barn's.

Dernière mise à jour : 10 mai 2020

Vous voulez en savoir plus sur moi, comment m'est venue l'idée de Barn's, quel est mon parcours, mon histoire, c'est ici que je vous dis tout!



INTRODUCTION

On s’est dit que ça pouvait être sympa de vous faire découvrir des personnes qui nous inspirent et dont on est fan.

J’ai tellement eu belles rencontres que je voulais partager avec vous tous les talents avec qui j’ai eu la chance de travailler.

Je pense aussi qu’avant de vous présenter ces personnes il faudrait que je me livre un peu à vous et que j’essaie de faire mon auto portait.



NINI

D’aussi loin que mes souvenirs vont, j’ai toujours voulu être coiffeuse, et barbier un peu plus tard.

Je dirai qu’à partir de l’âge de 5 ans cette idée était profondément ancré en moi.

Je collectionnais déjà les pubs découpées dans les Elle, Marie Claire et Vogue (le graal!) que ma mère me rapportait de ses ménages, je les classais et reclassais par thème, marques, couleurs de cheveux dans un énorme classeur.

Une jolie coiffure ça change tout, ça donne une allure, une prestance, un style.

L’avantage quand on est habile de ses mains c’est qu’on peut se coiffer soit même, avoir du style sans dépenser un rond, à l’adolescence c’est devenue une force, un atout.




J’étais bonne élève et c’est lors de mon stage de fin de collège que la petite idée est devenue une évidence, j’allais être coiffeuse.

Mon maître de stage m’a proposé un apprentissage.




Mon conseiller d’orientation a dit à mes parents que c’était un métier que toutes les ados voulaient faire; j’avais selon lui de trop bons résultats pour faire ça.

J’ai baissé mes notes, radicalement.

Mes parents (les pauvres) ont pensé à une crise d’adolescence.

Pour moi c’était juste de la détermination.

Au 2ème rendez vous, après avoir consulté mon dossier et mes notes; il a regardé ma mère et lui a dit: « laissez la faire, la petite est maline »



L'âge ingrat... 1998.


J’ai donc atteins mon premier objectif, j’avais un pied dans la coiffure.

Deux évidences sont vite apparues:

La première, je ne m’étais pas trompée de métier, on attendais de moi de la créativité et j’en avais à revendre.

La deuxième, j’ai détesté tout ce qui gravite autour de ce milieu dès la première minute, la superficialité des coiffeuses, ce monde de strass et paillettes, bref ce monde de filles.


Durant mes 5 années d’études, j’ai fais deux rencontres importantes.

La première étant ma prof principale, Annick Dupouy une femme au charisme inégalé qui, en plus de m’apprendre mon métier, m’a appris à être une femme forte et indépendante.

Son ora et sa personnalité sont encore un exemple pour moi.

La deuxième c’est Loic on s’est connu lors de nos études on a été dans la même classe durant 5 ans et on a eu une histoire d’amour qui a duré 10 ans. Il m’a permis de m’émanciper, de sortir de ma coquille.



Après avoir obtenu mes deux diplômes (avec mention!) j’ai continué à travailler dans le salon où j'ai démarré, à St Clément, durant 5 ans.

J’y ai appris des bases classiques très solides et la coiffure c’est un peu comme la danse, si tu as de bonnes bases classiques, tu peux tout faire après.


Cependant, les années sont passées et je me suis retrouvée de plus en plus à l’étroit, je n’évoluais plus, j’avais besoin de nouveauté.

Une amie m’a parlé d’un local à Ars qui se libérait dans l’hiver, petit mais très bien placé.

Nous avons été le visité avec Loïc et je suis tombée folle amoureuse de ce lieu, oui c’était petit, oui il y avait pas mal de travaux à faire, mais il y avait les marais, les bateaux, le marché et le manège de mon enfance celui de Donin juste devant!





Après quelques mois de travaux, Rétroactif est née, le jour de l’inauguration j’ai dis à mes parents qu’on avait oublié d’invité le conseiller d’orientation...

L’ouverture s’est faite la veille de mes 25 ans, ça a cartonné immédiatement, la complémentarité entre Loic et moi fonctionnait bien. La presse nous encensait, les clients venaient de toute l’île de ré et même de La Rochelle! Nous avions des jours d’attente, jusqu’à 15 parfois!

Le jour où j’ai rencontré mon comptable, je lui ai dis dans 5 ans j’en ouvre un 2ème.

Malheureusement, si tout allez bien côté pro je ne pouvais pas en dire autant côté perso.

Je me suis séparée de Loic moins d’un an après l’ouverture.

Nous avons continué à travailler ensemble et à être associés.

Ce salon a été une bouée de sauvetage quand ça n’allait pas, les clients que j’ai rencontré m’ont tellement apportés que rien ne me semblait impossible.


À l’approche de mes 30 ans, l’idée d’en ouvrir un deuxième devenait plus pressante, l’échéance des 5 ans arrivait à grand pas et comme vous l’avez compris je n'ai pas les deux pieds dans le même sabot...

On m’a parlé de nouveaux locaux bruts à louer dans le village artisanal de Loix.

Faut en parler de Loix, quand on était ado l’expression courante était « va mourir à Loix »

Charmant.

Tout ce que je peux vous dire c’est que c’est le village qui a eu la plus grande évolution et le village artisanal regorge de créateurs et d’artisans originaux et compétents.

J’y suis allée avec mon frère et j’ai flashé sur un local.

Il fallait vraiment se projeter, c’est simple à part les murs et les huisseries il n’y avait rien, ni compteur d’eau, ni compteur d’électricité, pas de chape au sol, pas de plafond, bref il fallait tout faire!

Heureusement j’adore les défis et celui ci arrivait à point nommé!

J’ai démissionné de la gérance de Rétroactif, j’ai fais un mois de travaux avec ma famille et mes amis (14h/jour, 7j/7)

J’ai été tellement bien entourée que je ne pourrai pas citer toutes les personnes qui m’ont aidé, j’en serais reconnaissante à vie et cette aventure c’est aussi la leur.

Mes parents m’ont toujours soutenus et lorsque j’avais un coup de mou, ma mère me disait « il n’y a que celui qui fait rien qui ne fait rien » et mon père « tout est possible, tout est réalisable »

Merci.



Un mois après mes 30 ans, Barn’s est né, j’ai tout crée, j’ai déposé ma marque, mes concepts.




Je me suis vite rapprochée d’un graphiste dont j’étais fan, Martin Masmontet qui m’a fabriqué des visuels d’enfer!




L’engouement est incroyable.

Je dois prendre très rapidement quelqu’un pour me seconder, mon choix s’arrête sur Chloé, 21 ans apprentie déterminée et passionnée.

Mon mini moi, c’est simple même lorsque je ne suis pas là c’est comme si j’y étais.

Pour les deux ans du salon, notre premier produit est né: Le savon à raser by Barn’s.

L’aboutissement d’un rêve, de 5 ans de recherche et d’une association avec Loix&savons (mes voisins!)

Pour fêter ça, on a fait appel à un autre loidais, Nicolas Bellon qui nous a tourné le plus magnifique des spots de publicité.

Un carton.





Aujourd’hui, nous venons d’être choisies pour être les ambassadrices de la marque Kevin Murphy sur l’Île de ré, leurs valeurs sont les mêmes que les nôtres.

Nous réfléchissons aux prochains produits Barn’s.


Je ne m’arrête jamais, je suis une passionnée.

J’arrive à trouvé du temps pour mes amis, ma famille et mon chien Barney (vous avez fait le rapprochement),mon rôle de tatie, j’adore chiner, les voyages, les tatouages,Gisèle ma 4L, le shopping, la nature,le street art,les chapeaux, la cuisine, les expos, la pêche (la mer, le bateau...), le ciné et je galère toujours autant à trouver un mec qui supporte d’avoir un bulldozer de petite amie, mais je garde espoir.




Et maintenant on fait quoi?

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